Le groupe punk de Los Angeles Death Valley Girls, figure de proue de la scène indé, déverse un set ténébreux aux complaintes de sirènes dont les rythmiques irrésistibles charment !
Réunis devant la scène de Cloche, les festivaliers découvrent un quatuor qui déballe un punk aux motifs noirs clairement influencés par les folles années de la Fun House des années 70. Une alliance qui évoque des formations mythiques comme The Stooges ou même par moment frôlant le post-punk gothique avec leur univers horrifiquement hypnotique ! Formé en 2013 autour du couple Bonnie Bloomgarden (chant, guitare) et Larry Schemel (guitare), le seul garçon de la bande, aux côtés de Alana Amram (basse) et Laura Harris (batterie) .
Avec pas moins de 4 albums aussi brûlants que furieux, le presque girl’s band de Los Angeles attaque avec les morceaux les plus psychédéliques comme ” Abre camino” ou “More Dead” qui mettent l’ambiance et fixent le décor. “Death Valley Boogie”, “Gettin Hard” s’enchaînent et déchaînent la foule “Wear Black”, “Dream Cleaver”, “Disaster“.
À noter que DVG avait sorti il y a un an un album intitulé Darkness Rains. sur le label Suicide Squeeze, où, excusez du peu, il s’offrait pour le clip du single «Disaster (Is What We’re After)» les services d’ Iggy Pop pastichant son célèbre et regretté camarade Andy Warhol entrain de manger un hamburger (la vidéo originale réalisée par Jørgen Leth datait de 1982 et faisait partie du film «66 Scenes from America») “Je m’appelle Iggy Pop et je viens de manger un hamburger pour les Death Valley Girls” en mot de fin !
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Death Valley Girls – Festival Binic 2019
Crédit Photo Stéphane Perraux
Stef’Arzak
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