Que serait le réveillon de Noël sans musique ? Au-delà des habituelles chansons de Frank Sinatra, Tino Rossi, et Justin Bieber, heureusement pour nous mélomanes amoureux des riffs et des chants rock incandescents, l’esprit de Noël réside dans bien d’autres hits intemporels ! A quelques jours de Noël retrouvez la playlist de notre ami John Book aka Sylvain Daïanu !
Un saxo enrhumé, une guitare qui s’entortille autour de vos nerfs et une certaine nonchalance dans l’interprétation, il n’en fallait pas plus à Das Kapital pour réorchestrer de manière surprenante, le classique de George Michael en cette période hivernale ! Attention, cette version est hautement addictive ! Une fois écoutée, elle hantera longtemps votre réveillon…
Pour certains, Tino Rossi est l’incarnation de “L’esprit de Noël”, pour moi c’est Paul Mc Cartney et son vibrant “Wonderful Christmas Time”. Carillons, chœurs, clochettes et flocons sont conviés à la fête. Oui, tout y est…ou presque. Reste le feu de cheminée et le cadeau. Mais, suis-je bête, il est à présent dans vos oreilles!
Aimee Mann se la joue ensorceleuse dans cette reprise mélancolique d’un classique hivernal. Vous le sentez, le petit picotement au bout des doigts et l’émotion qui vous étreint au passage d’un refrain ? Bien plus qu’une relecture, ce “Whatever happens to Christmas” est un enchantement susurré par une fée.
La buée s’étale sur la vitre de votre chambre et dans l’appartement d’une grande ville de province, le temps semble s’être momentanément arrêté. Plus un bruit. Quelques étages plus bas, en sourdine, une ritournelle s’extrait d’une fenêtre entrebâillée. Votre mystérieuse voisine du quatrième s’est entichée d’un voyou et, soudain, votre cœur se met à saigner.
Sharon Van Etten s’empare, avec grâce, de ce “Blue Christmas” sans que l’ombre envahissante du King ne lui fasse du tort. Une version dénudée et déchirante, à l’image de sa douce songwriter.
1992. Hiver auvergnat. Jean-Louis Murat nous accueille près de sa cheminée, les bras chargés de cadeaux, avec l’ami Bontempi. Dehors ? Froid glacial, Bourvil et givres sur les lèvres. Dedans ? Sentiment nouveau et le bonheur simple d’être entouré de celles et ceux qu’on aime. Une pure beauté qui rime avec face B.
Magne Furuholmen, claviériste attitré du groupe A-ha, nous délivre sa propre vision de Noël dans un album poignant et personnel. Pour preuve, ce “The Light We Lost”, romantique à souhait et beau à faire chialer tous les lutins de Norvège.
Moquée, décriée, encensée puis, au final, devenu, indispensable, cette chanson inaltérable de Mariah Carey conjugue bon et mauvais goût, sirop guimauve et rock endiablé sans oublier une note soul marquée mais des plus rafraichissantes.
Un classique absolu que nous aurions tort de bouder. Mariah, Diva chez Santa? Il va sans dire…
Playlist de Noël !