Astéréotypie “Aucun mec ne ressemble à Brad Pitt dans la Drôme…” La saveur des rêves en colère. 

Bien sûr la vie réelle est agaçante !

Parfois il semblerait que le destin joue chacune de ses décisions aux dés. Ce qui pourrait être un postulat de départ plutôt défaitiste, si bien sûr le hasard le plus intégral n’était l’invité surprise dans l’écriture d’une aventure troublante. Même si la scène ne peut rien anticiper de la suite de histoire, il est possible de s’identifier à celle des autres, de se sentir porter par un désir déraisonnable d’être un Pacha ou d’épouser un billet de 20€ ou de 100$. pourquoi pas ! A l’impossible nul n’est restreint.

Autant nous réjouir de voir une vision parallèle mettre la différence au premier plan en oubliant qu’elle l’est pour mieux décrocher la lune. C’est le cas du collectif initié par Arthur B. Gillette (du groupe Moriarty), Astéréotypie, constitué de rockeurs qui revendiquent leur autisme non pas comme un handicap mais comme un atout, communicatifs à la poésie atypique, où les histoires sont incongrus et les rythmiques sont de véritables chevauchées frénétiques.
Dans leur troisième album “Aucun mec ne ressemble à Brad Pitt dans la Drôme…” qui vient chanter à nouveau le monde par œilleton d’un kaléidoscope de 13 titres, 13 billets d’humeurs, délicieusement décalés et libérateurs. Porter par un punk rock énergique qui unit l’écriture de Stanislas Carmont, Claire Ottaway, Yohann Goetzman, Aurélien Lobjoit, Felix Giubergia et les compositions de Christophe L’huillier (guitare), Benoit Guivarch (synthétiseurs), Arthur Gillette (basse), Eric Dubessay (batterie), le défouloir est total, thérapeutique intime et contagieux !

Toutes les histoires sont des engagements réciproques. Bref ! En réalité il est préférable de ne pas s’interdire les divagations et surtout de vivre nos rêves comme autant de buts ultimes, avec comme unique horizon la saveur des rêves en colères…

 

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Stef’Arzak