Avec « Barcelone mon amour », la pianiste-compositrice Cécile Seraud livre un moment de grâce, où la mélancolie et le piano avancent main dans la main, sur la pointe des pieds. C’est un témoignage musical, épuré et contemplatif, qui épouse la respiration même du morceau. Au cœur de chaque note, on devine une brèche, une lumière douce, une absence émouvante, un moment de recueillement.
Dans ce deuxième extrait de son album « Psykhé », la compositrice bretonne transforme Barcelone en territoire intérieur crépusculaire. Celui-ci semble glisser au rythme d’un vol de papillon de nuit solitaire, comme si la musique cherchait à capturer la trace d’un ami disparu dans l’obscurité.
Héritière discrète de Chopin, d’Arvo Pärt ou d’Ólafur Arnalds, la mélodie, profondément émotionnelle, est à la fois minimaliste et profondément incarnée. Le piano de Cécile Seraud contient toute cette force qui singularise ses compositions.
Le poème qui accompagne le titre « Je suis ton étoile comme un papillon… » irrigue tout le clip. On sent cette quête de réconfort, ce besoin d’arpenter les souvenirs pour retrouver un visage, une voix, ou peut-être simplement une paix nouvelle. Barcelone mon amour, c’est un geste d’amour, une promesse d’amitié, un retour vers ce qui demeure et qu’on ne veut pas oublier.
Une pièce lumineuse, intime, profondément habitée, qui annonce son troisième album « Psykhé » qui sortira le 12 décembre.
