[LIVE REPORT] TVOD – Point Ephémère 03-09-2025

Cela faisait un bon moment que j’entendais parler de TVOD, acronyme de Television Overdose, comme le groupe qui agite la scène rock.  En mai dernier, ils ont sorti leur 3ᵉ album bien dénommé « Party Time » car, pour le moins, TVOD a un sacré sens de la fête, au regard de leurs prestations scéniques à l’énergie brute et sans concession destinée à faire bouger et déchaîner le public. Un bon p’tit moshpit n’a jamais fait de mal à personne !

Tout juste sortis de Rock en Seine et après une grosse tournée en 2025 aux US et en Europe, dont une quinzaine de dates en France avec la Maroquinerie en juin, les voilà au Point Éphémère pour une soirée post-punk. Ils partageaient la scène avec La Sécurité, groupe québécois, également sous le label Mothland, basé à Montréal. Pour le coup, c’est TVOD qui enclenchait les « hostilités » en assurant la première partie.

TVOD, c’est un sextet originaire de Brooklyn composé de Tyler Wright au chant, Serge Zbrizher et Denim Casimir aux guitares, Jenna Mark aux synthés et au chant, et pour la rythmique Micki Piccirillo à la basse et Mem Pahl à la batterie.

On peut lire qu’ils sont influencés par le post-punk, l’egg punk et le krautrock ! Concernant l’egg punk, dont je ne suis pas très familier, il semblerait que « les paroles doivent être brouillées, exagérées et ringardes. Les membres du groupe sont fous, cinglés. » Pas tout à fait faux pour TVOD, mais pas si fous que ça ! Pour ma part, et notamment pour leur énergie incroyable sur scène, le joyeux bordel qu’ils y mettent et l’effet que ça produit sur le public, je leur trouve de bons points communs avec IDLES, FIDLAR ou OSEES ou encore TRAMHAUS…

Quand les 6 musiciens débarquent sur la petite scène du Point Éphémère, c’est pour un démarrage, voire un décollage, immédiat et à fond les manettes ! Pas de répit durant tout le set !

Tyler Wright est un frontman redoutable, très agité, foutraque à souhait et manifestement overdosé à la scène. Le bonhomme slame, se roule par terre… « On ne s’éclate vraiment que sur scène », disait-il dans une interview.

C’est lui qui mène la danse avec ses facéties, sa gestuelle et ses refrains imparables, mais ses acolytes ne sont pas en reste. Chacun est dans son rôle et joue sa partition avec enthousiasme et sans retenue. Les guitares sont tranchantes, la rythmique est puissante et sans faille et les nappes de synthés rajoutent de la couleur, ce qui permet à TVOD de faire rimer groove avec post-punk !

À noter une setlist était très proche de celle de La Maroquinerie et un peu resserrée (14 titres vs 16).

Pour conclure, ce concert fut une bien bonne régalade et, pour sûr, je les reverrai avec grand plaisir à la première occasion. Depuis, je les ai pas mal écoutés. En particulier, « Party Time » que j’aime beaucoup. TVOD sur album, c’est vraiment bien, mais sur scène, c’est encore mieux !

Pascal Cossé