MDNS (MADNESS), enfant de la banlieue Lilloise, nous dévoile son 1er album POSTHUME réunissant en 6 titres, toute une palette d’émotions qui s’oppose à un système de plus en plus clivant. Multipliant les expériences et les excès, il se frotte à la grisaille et embrase la souffrance dans un opus plein de rage désabusée et de songe d’ailleurs. Il chante le mal-être d’une génération à bout de nerfs comme un mantra. Dans cet univers qui n’est pas sans rappeler celui de Soan ou de Sueur, MDNS révèle l’âme d’un songwriter aussi cinglant qu’ écorché vif et souligne sa volonté de mélanger pop, rock et rap dans une sensibilité artistique, émotionnelle et poétique accrue. Un album rempli de vérité sur un monde intérieur en lutte avec lui-même, cadencé au rythme effréné des nuits blanches. POSTHUME, le charme d’un lyrisme brutal au goût de sang.
Pourrais-tu revenir sur l’origine de ton projet MDNS ?
MDNS c’était un peu l’avant-goût de l’album. J’avais ces tracks que je trouvais trop cool et le temps passait et je les voyais de moins en moins dans l’album. C’est une carte de visite plus qu’autre chose. Installer l’univers musical et visuel du projet.
On a sorti les tracks une par une, et finit par les rassembler dans un EP, en vrai c’est pas tellement un projet, c’est juste histoire de rassembler tous ces morceaux et marquer le coup pour passer à autre chose.
J’ai quand même gardé « Paradis » dans l’album, parce que j’aime trop ce morceau.
Quel a été le point de départ créatif qui a guidé la conception de ton 1er album ?
J’étais dans une mauvaise période dans ma vie, et la musique est la seule chose qui me restait, du coup je suis resté enfermé dans ma chambre à ne faire que ça. J’ enchaînais beaucoup beaucoup de morceaux chez moi, je sortais au moins 3 maquettes par jour pendant environ 2 ans. Puis j’me suis dis, j’ai assez de track pour faire un album. J’ai commencé à fouiller dans toutes ces maquettes et y ai trouvé un fil conducteur.
“Posthume” pourquoi l’intitulé ainsi ?
Tout ce que j’ai fait, tout ce que je fais, je le fais comme si j’étais déjà mort. C’est ce que j’ai de mieux et de pire à te proposer. Parce que je n ‘ai rien à perdre. C’est un peu une source de motivation.
J’ai pris des doses qui auraient pu me faire mourir s’ il n’y avait personne à côté de moi mais quand je les prenais je ne calculais pas et je m’en foutais. Et je me réfugie dans le son car c’est le seul truc qui ne va pas me tuer une deuxième fois, comme une thérapie après ma mort pour essayer de m’en sortir comme je le peux. Pareil pour une relation, je tombe très vite amoureux (amicalement aussi) et je vais tout donner parce qu’à quoi bon faire les choses à moitié quand tu n’ as plus rien à perdre, sûrement à tort.
Posthume c’est très paradoxal, d’un côté je veux m’en sortir et de l’autre je me rends compte que je tourne en rond et que ça va être très compliqué. Dans tous les cas je suis déjà mort donc nique sa mère.
Comment s’est passé l’enregistrement et avec qui as-tu travaillé pour l’enregistrer ?
J’ai commencé à composer chez moi seul et avec Enzo Gabert, batteur de Skip the Use.
On enregistrait beaucoup de morceaux, que ce soit des trucs que j’ai bossé chez moi seul ou des nouvelles compos qu’on faisait de A à Z.
J’ai l’habitude d’enregistrer mes voix seul dans mon home studio, j’aime pas trop quand il y’a beaucoup de gens autour. Surtout pour écrire et me lâcher complètement.
Ensuite d’autres gens sont intervenus, comme Mat Bastard chanteur de Skip the Use.
Puis Adam Vadel que j’ai rencontré lors d’un séjour à LA, qui est un putain de guitariste et de compo ! on a direct accroché, j’suis allé chez lui y’avait tous ses potes. On a fait un morceau, c’était un banger, donc il s’est mis à bosser sur l’album.
Du coup suite à ça on est partis a ICP à Bruxelles pendant 1 semaine où on a re-bossé tous les morceaux pour avoir un produit fini avec Enzo, Adam, David Spinelli, et Bastien Doremus David et John Gitlis ainsi que Maxime Parnotte.
C’était trop cool tout le monde était ultra motivé, c’était unique de bosser dans un studio aussi mythique avec tous ces grands noms ! Et surtout je pense qu’on a fait un bête d’album ahah !!
Ensuite j’ai continué à faire des tracks avec Julien et Tom qui sont mes bassistes et guitariste sur scène et qui sont ultra talentueux, qui ont rajoutés leur magies sur certains morceaux.
Fred Deces a ensuite mixé le projet. C’est un monstre et il est vraiment à l’écoute. Moi qui ai l’habitude de tout faire tout seul normalement, là j’ai vraiment trouvé quelqu’un de confiance qui a su donner une autre dimension au projet !
Le projet a été masterisé par Adrien Pallot qui a fait un travail formidable.
Je crois que j’ai cité tout le monde ahah.
New-wave, rock alternatif avec un arrière-goût de pop tu navigue entre un mood 70 et des sonorités aujourd’hui. Quelles sont tes sources d’inspirations musicales et tes influences plus actuelles ?
Au tout début, c’était les musiques de mon voisin, Corentin. C’était un skater, guitariste, trop cool, ce que je voulais c’était être comme lui en vrai ahah. Ses parents me gardaient après les cours et lui rentraient tout le temps avec du Metal ou du punk à fond dans sa voiture. Un jour je lui ai demandé ce que c’était, puis il m’a filé pleins de CD. Korn, Pantera, Nirvana, RATM etc. Surtout du metal et rock des années fin 90, début 2000.
Puis j’ai commencé à chercher et digger pleins de trucs. J’suis tombé sur les Sex Pistols et là ce fut la révélation, j’me suis dis ok c’est ça que je veux être ahaha, même si mon groupe préféré c’est The Germs.
De fil en aiguille j’ai découvert The Cure, Joy Division, Siouxsie, Bauhaus et toutes cette vague Post-Punk fin 70 début 80s et j’me suis dis, c’est ça que je veux faire !
En fait, j’me suis rendu compte que mon daron m’avait déjà fait écouter tout ça. Même s’il est très reggae de base.
Mais j’avais renié, en tant que jeune rebelle, je ne voulais pas écouter la même musique que le daron, mais ça a bien fini finalement ahahah.
Aujourd’hui j’écoute beaucoup de trap US,
$uicideboy$ dont j’suis une groupie de la première heure, Rx Papi, Kanye West, Playboy Carti, Hardrock, OsamaSon. En France j’écoute que mes potes, Nobodylikesbirdie, Zzero, Dolorain etc. Et des trucs à l’ancienne.
J’écoute aussi beaucoup de punk/indie, post-punk actuel comme Fontaines DC, Idles, Shame, Title Fight (même s’ils ont arrêtés..) Ekkstacy, Rendez-Vous, Twin Tribes, Sad Madona et pleins d’autres trucs !
Je parle trop je crois. Mais tout ça m’inspire !
Ecorché vif tes textes sont forts, très inspirés et dans l’air du temps. Que cherches-tu à transmettre le plus dans tes chansons ?
Pour moi on est la génération la plus No Future. Les étudiants galèrent pour pouvoir se nourrir, on a eu ce Covid, on est tous sous anti-dépresseurs et anxiolytiques, les guerres en Ukraine et ce génocide Palestinien me touchent particulièrement.
La 2e cause de mortalité chez les jeunes c’est le suicide, et je trouve ça révoltant! On ne devrait pas subir tout ça.
Étant passé par des phases de dépression, et d’addictions sévères, tout ce que je veux dire c’est : t’es pas seul(e). Soyez vous mêmes. On arrivera à faire un truc. Tout détruire pour mieux reconstruire, intérieurement et extérieurement.
Dans quelques semaines ton album sortira. Forcément une étape importante. Comment vis-tu cette attente ?
J’ai trop hâte !! J’en peux plus.
Je sais qu’on a un bête d’album. J’ai bossé dur pendant 3 ans pour aboutir à ça, avec des montées et des redescentes forcément, une équipe de ouf et c’est un projet où j’me suis vraiment mis à nu. Je parle de trucs dont je ne parle jamais. T’as pas plus authentique. Je pense que beaucoup de gens se reconnaîtront dans les paroles.
Y’a pas mal de surprises musicalement aussi avec des morceaux qui différent de ce que j’ai sorti dernièrement !
MDNS c’était un peu l’avant-goût de l’album. J’avais ces tracks que je trouvais trop cool et le temps passait et je les voyais de moins en moins dans l’album. C’est une carte de visite plus qu’autre chose. Installer l’univers musical et visuel du projet.
On a sorti les tracks une par une, et finit par les rassembler dans un EP, en vrai c’est pas tellement un projet, c’est juste histoire de rassembler tous ces morceaux et marquer le coup pour passer à autre chose.
J’ai quand même gardé « Paradis » dans l’album, parce que j’aime trop ce morceau.
Quel a été le point de départ créatif qui a guidé la conception de ton 1er album ?
J’étais dans une mauvaise période dans ma vie, et la musique est la seule chose qui me restait, du coup je suis resté enfermé dans ma chambre à ne faire que ça. J’ enchaînais beaucoup beaucoup de morceaux chez moi, je sortais au moins 3 maquettes par jour pendant environ 2 ans. Puis j’me suis dis, j’ai assez de track pour faire un album. J’ai commencé à fouiller dans toutes ces maquettes et y ai trouvé un fil conducteur.
“Posthume” pourquoi l’intitulé ainsi ?
Tout ce que j’ai fait, tout ce que je fais, je le fais comme si j’étais déjà mort. C’est ce que j’ai de mieux et de pire à te proposer. Parce que je n ‘ai rien à perdre. C’est un peu une source de motivation.
J’ai pris des doses qui auraient pu me faire mourir s’ il n’y avait personne à côté de moi mais quand je les prenais je ne calculais pas et je m’en foutais. Et je me réfugie dans le son car c’est le seul truc qui ne va pas me tuer une deuxième fois, comme une thérapie après ma mort pour essayer de m’en sortir comme je le peux. Pareil pour une relation, je tombe très vite amoureux (amicalement aussi) et je vais tout donner parce qu’à quoi bon faire les choses à moitié quand tu n’ as plus rien à perdre, sûrement à tort.
Posthume c’est très paradoxal, d’un côté je veux m’en sortir et de l’autre je me rends compte que je tourne en rond et que ça va être très compliqué. Dans tous les cas je suis déjà mort donc nique sa mère.
Comment s’est passé l’enregistrement et avec qui as-tu travaillé pour l’enregistrer ?
J’ai commencé à composer chez moi seul et avec Enzo Gabert, batteur de Skip the Use.
On enregistrait beaucoup de morceaux, que ce soit des trucs que j’ai bossé chez moi seul ou des nouvelles compos qu’on faisait de A à Z.
J’ai l’habitude d’enregistrer mes voix seul dans mon home studio, j’aime pas trop quand il y’a beaucoup de gens autour. Surtout pour écrire et me lâcher complètement.
Ensuite d’autres gens sont intervenus, comme Mat Bastard chanteur de Skip the Use.
Puis Adam Vadel que j’ai rencontré lors d’un séjour à LA, qui est un putain de guitariste et de compo ! on a direct accroché, j’suis allé chez lui y’avait tous ses potes. On a fait un morceau, c’était un banger, donc il s’est mis à bosser sur l’album.
Du coup suite à ça on est partis a ICP à Bruxelles pendant 1 semaine où on a re-bossé tous les morceaux pour avoir un produit fini avec Enzo, Adam, David Spinelli, et Bastien Doremus David et John Gitlis ainsi que Maxime Parnotte.
C’était trop cool tout le monde était ultra motivé, c’était unique de bosser dans un studio aussi mythique avec tous ces grands noms ! Et surtout je pense qu’on a fait un bête d’album ahah !!
Ensuite j’ai continué à faire des tracks avec Julien et Tom qui sont mes bassistes et guitariste sur scène et qui sont ultra talentueux, qui ont rajoutés leur magies sur certains morceaux.
Fred Deces a ensuite mixé le projet. C’est un monstre et il est vraiment à l’écoute. Moi qui ai l’habitude de tout faire tout seul normalement, là j’ai vraiment trouvé quelqu’un de confiance qui a su donner une autre dimension au projet !
Le projet a été masterisé par Adrien Pallot qui a fait un travail formidable.
Je crois que j’ai cité tout le monde ahah.
New-wave, rock alternatif avec un arrière-goût de pop tu navigue entre un mood 70 et des sonorités aujourd’hui. Quelles sont tes sources d’inspirations musicales et tes influences plus actuelles ?
Au tout début, c’était les musiques de mon voisin, Corentin. C’était un skater, guitariste, trop cool, ce que je voulais c’était être comme lui en vrai ahah. Ses parents me gardaient après les cours et lui rentraient tout le temps avec du Metal ou du punk à fond dans sa voiture. Un jour je lui ai demandé ce que c’était, puis il m’a filé pleins de CD. Korn, Pantera, Nirvana, RATM etc. Surtout du metal et rock des années fin 90, début 2000.
Puis j’ai commencé à chercher et digger pleins de trucs. J’suis tombé sur les Sex Pistols et là ce fut la révélation, j’me suis dis ok c’est ça que je veux être ahaha, même si mon groupe préféré c’est The Germs.
De fil en aiguille j’ai découvert The Cure, Joy Division, Siouxsie, Bauhaus et toutes cette vague Post-Punk fin 70 début 80s et j’me suis dis, c’est ça que je veux faire !
En fait, j’me suis rendu compte que mon daron m’avait déjà fait écouter tout ça. Même s’il est très reggae de base.
Mais j’avais renié, en tant que jeune rebelle, je ne voulais pas écouter la même musique que le daron, mais ça a bien fini finalement ahahah.
Aujourd’hui j’écoute beaucoup de trap US,
$uicideboy$ dont j’suis une groupie de la première heure, Rx Papi, Kanye West, Playboy Carti, Hardrock, OsamaSon. En France j’écoute que mes potes, Nobodylikesbirdie, Zzero, Dolorain etc. Et des trucs à l’ancienne.
J’écoute aussi beaucoup de punk/indie, post-punk actuel comme Fontaines DC, Idles, Shame, Title Fight (même s’ils ont arrêtés..) Ekkstacy, Rendez-Vous, Twin Tribes, Sad Madona et pleins d’autres trucs !
Je parle trop je crois. Mais tout ça m’inspire !
Ecorché vif tes textes sont forts, très inspirés et dans l’air du temps. Que cherches-tu à transmettre le plus dans tes chansons ?
Pour moi on est la génération la plus No Future. Les étudiants galèrent pour pouvoir se nourrir, on a eu ce Covid, on est tous sous anti-dépresseurs et anxiolytiques, les guerres en Ukraine et ce génocide Palestinien me touchent particulièrement.
La 2e cause de mortalité chez les jeunes c’est le suicide, et je trouve ça révoltant! On ne devrait pas subir tout ça.
Étant passé par des phases de dépression, et d’addictions sévères, tout ce que je veux dire c’est : t’es pas seul(e). Soyez vous mêmes. On arrivera à faire un truc. Tout détruire pour mieux reconstruire, intérieurement et extérieurement.
Dans quelques semaines ton album sortira. Forcément une étape importante. Comment vis-tu cette attente ?
J’ai trop hâte !! J’en peux plus.
Je sais qu’on a un bête d’album. J’ai bossé dur pendant 3 ans pour aboutir à ça, avec des montées et des redescentes forcément, une équipe de ouf et c’est un projet où j’me suis vraiment mis à nu. Je parle de trucs dont je ne parle jamais. T’as pas plus authentique. Je pense que beaucoup de gens se reconnaîtront dans les paroles.
Y’a pas mal de surprises musicalement aussi avec des morceaux qui différent de ce que j’ai sorti dernièrement !